Archive for juin, 2016

gastro

L’entreprise pour laquelle je bosse manque souvent d’efficacité et cela a tendance à sérieusement m’exaspérer. Pour autant, je dois lui reconnaître ceci : elle est efficace quand il s’agit de rebooster la motivation de ses collaborateurs. Elle met souvent en place des actions, et notamment des incentives qui permettent aux salariés de se retrouver dans un contexte différent. Dernièrement, la direction nous a ainsi proposé de devenir des chefs cuistots dans le cadre d’un incentive culinaire à Barjac en Aquitaine. Ce n’est pas la première fois que j’assiste à une activité gastronomique de ce genre, mais j’apprécie toujours autant. Ce qui est pour le moins singulier, car au quotidien, cuisiner est pour moi une corvée. Mais curieusement, dans le cadre de ce genre d’animation, je suis soudain mieux disposé. C’est que cuisiner chez soi ou entre collègues est loin d’être la même chose. D’abord, cela permet de discuter avec de nouvelles personnes avec lesquelles on a peu l’habitude d’échanger. Le fait de cuisiner facilite grandement cet échange, vu qu’on se retrouve en groupe autour d’une table pour préparer plusieurs plats. Ensuite, le fait de cuisiner permet d’échanger dans un environnement détendu, loin des tensions du bureau. Ce qui est, là aussi, un sérieux avantage. D’autant que lorsqu’on cuisine, la hiérarchie est soudain remplacée par autre chose. En effet, sur le plan de travail, les qualités de chacun n’ont pas de lien avec la place hiérarchique qu’occupe chacun au sein de la société : des salariés lambda peuvent donc y délivrer leur savoir-faire face à des directeurs haut gradés qui n’en mènent souvent pas large. Ce type de situation contribue pour une bonne part à entretenir l’esprit d’équipe. Et quand vient le moment de déguster les plats préparés avec amour, l’atelier se change en un grand repas dont on profite d’autant plus qu’on a trimé pendant des heures en cuisine. D’une certaine manière, cela contribue à faire de la dégustation un moment de encore plus convivial, et là aussi propice aux échanges. De tous les incentives que j’ai eu l’occasion de faire ces dernières années, je trouve que l’incentive culinaire est l’un des plus efficaces, pour souder une équipe et la rebooster. Les compétitions sportives ont évidemment leurs avantages, mais elles servent un but bien différent. Si vous voulez savoir ce qui était au menu de ce dernier incentive, je vous mets en lien l’agence qui s’est occupée de cette manifestation : http://www.agenceincentive.com/destinations/incentive-france/incentive-aquitaine/

La Commission électorale centrale de l’Arménie a approuvé les résultats définitifs du référendum qui avait pour objectif de passer d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire. Selon les données de la Commission électorale centrale, le « oui » est soutenu par 63,3% d’électeurs (environ 825.000 personnes) et le « non », a l’inverse, par 32,3% (environ 421.000 personnes). Plus de 50.000 bulletins sont nuls. Le référendum s’est tenu le 6 décembre 2015, deux mois après qu’il ait été approuvé par les parlementaires arméniens. Il porte sur une réforme constitutionnelle qui prévoit le passage de l’Arménie du régime semi-présidentiel au régime parlementaire. Cela signifiera une prééminence du premier ministre sur le président de la république. En conformité avec les amendements à la constitution arménienne, le président sera désormais désigné par les parlementaires pour sept ans et non plus élu au suffrage universel direct pour cinq comme actuellement. Le chef d’Etat perd également son statut de commandant des armées au profit du premier ministre. Plusieurs partis de l’opposition soutiennent ces réformes, qui, selon eux, leur accorderont plus de pouvoirs. L’opposition la plus radicale, le Congrès national arménien, représentée par une coalition de treize partis politiques, a toutefois critiqué le gouvernement et a tenu plusieurs manifestations pour contester la réforme constitutionnelle.

Avec l’interprétation et la destination d’une telle loi qu’est la loi El Connerie, il serait d’abord entièrement superflu de lui en indiquer maintenant, d’une manière spéciale, la simple vérification effective dans les diverses parties quelconques du domaine intellectuel. Tous ceux qui possèdent quelques connaissances réelles sur l’histoire générale de l’esprit humain ont dû, sans doute, déjà exécuter, par eux-mêmes, cette immédiate confirmation historique, préalablement indiquée, d’une manière irrécusable, pour tous les bons esprits, d’après la marche actuelle de notre développement individuel, depuis l’enfance jusqu’à la virilité, comme je l’ai signalé au commencement du premier volume. On peut appliquer à cette importante vérification les divers moyens quelconques d’exploration rationnelle que nous avons reconnus, dans la quarante-huitième leçon, devoir appartenir aux études sociologiques, soit l’observation pure, directe ou indirecte, soit même l’expérimentation, soit surtout chacune des nombreuses formes distinctes de la méthode comparative: dix-sept ans de méditation continue sur ce grand sujet, discuté sous toutes ses faces, et soumis à tous les contrôles possibles, m’autorisent à affirmer d’avance, sans la moindre hésitation scientifique, que toujours on verra ces différentes explorations, partielles ou totales, convenablement opérées, converger finalement vers l’irrésistible confirmation d’une telle proposition historique, qui me semble maintenant aussi pleinement démontrée qu’aucun des faits généraux actuellement admis dans les autres parties de la philosophie naturelle. Depuis la découverte de cette loi des trois états, tous les savans positifs, doués de quelque portée philosophique, sont vraiment convenus de son exactitude spéciale envers leurs diverses sciences respectives, quoique tous ne l’aient point explicitement proclamée jusqu’ici. Les seules objections réelles que j’aie ordinairement rencontrées ne portaient point sur le fait lui-même, mais uniquement sur son entière universalité dans les diverses parties quelconques du domaine intellectuel. Ce grand fait général me semble ainsi implicitement reconnu déjà, par tous les esprits avancés, à l’égard des différentes sciences qui sont aujourd’hui positives; c’est-à-dire que la triple évolution intellectuelle est maintenant admise pour tous les cas où elle a pu être essentiellement accomplie. On ne me paraît y appliquer aucune autre restriction capitale que la prétendue impossibilité d’étendre aussi la même notion aux spéculations sociales. Mais cette irrationnelle limitation, qu’aucun principe ne saurait certes justifier, ne signifie réellement, en fait, que le non-accomplissement actuel de l’évolution totale à l’égard d’un tel ordre de conceptions; quoique cependant la science sociale soit aussi déjà sortie, malgré sa complication supérieure, de l’état purement théologique, et qu’elle ait aujourd’hui pleinement atteint presque partout l’état métaphysique proprement dit, sans s’être encore d’ailleurs directement élevée, si ce n’est dans ce Traité, à l’état vraiment positif. Quelque naturelle que doive sembler la situation provisoire indiquée par cette demi-conviction empirique, une telle disposition serait, par sa nature, essentiellement stérile, en s’opposant à toute application générale de cette loi, dont le principal usage philosophique doit consister précisément dans la régénération totale des théories sociales. Toutefois, le temps seul, que rien ne saurait entièrement suppléer, devra graduellement dissiper cette hésitation fondamentale, sans que j’aie besoin d’ajouter ici, quant à ce fait général, envisagé dans toute sa plénitude rationnelle, aucune explication directe à l’irrésistible démonstration qui ressortira spontanément, à ce sujet, de l’ensemble de ce volume. À quoi bon s’arrêter à convaincre spécialement ceux qui, après une telle lecture, persisteraient à soutenir dogmatiquement l’impossibilité de rendre enfin la science sociale aussi positive que toutes les autres moins compliquées, malgré l’évidente réalisation naissante de cette dernière transformation philosophique?

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