Je ne sais pas si vous êtes dans le même cas, mais en ce qui me concerne, chaque fois que je suis conviédans une soirée un peu classe et que l’on me demande de ramener la bibine. Je n’ai aucun goût en la matière et que j’ai beaucoup de mal à faire un choix. Je reste des heures dans le rayon pinard à consulter l’étiquette de toutes les bouteilles. Je contrôle l’année, le domaine, jusqu’aux chiffres du code-barres. Pour finir, je prends un rouge au pif dont le coût reste raisonnable : pas le grand ordinaire mais pas celui à 20€ non plus, parce que là, ça devient ridicule. En clair, pour résumer : beaucoup de temps perdu pour rien. Mais tout ça, c’est de l’histoire ancienne. Parce que j’ai décidé de pallier à cette lacune en suivant un cours d’oenologie à Avignon. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre durant ces deux heures d’atelier. Je redoutais surtout d’être le seul bizut et d’avoir affaire à des amateurs éclairés dans le domaine. Mais au final, ça n’a pas été du tout le cas. Nous formions un groupe de 5 de personnes, hommes et de femmes de tous âges, et surtout de tous niveaux. Du coup, je ne me suis jamais senti incongru. Le cours s’est aussi révélé assez détendu, bien plus que ce que je pensais. Le plus curieux, cependant, c’est ce qui est ressorti de tout ça. Si j’ai fait ce cours, c’est en vue d’apprendre quelles années et quels vins qui valent le coup. Mais au final, j’ai découvert quelque chose de bien plus important : j’ai appris à goûter réellement le rouge, et surtout à discerner les types de vin me titillaient vraiment les papilles. Nous avons eu droit à 6 vins. Les goûts étaient étonnamment variés, et ca m’a permis de voir quelles odeurs, quelles saveurs, quels tanins, etc. Depuis lors, lorsque je dois acheter un vin, je ne prête moins attention à sa réputation qu’à des saveurs que je souhaite y trouver. Avant, j’étais décidément le vin comme un barbare. Je vous mets un lien vers le site où j’ai trouvé ce cours d’oenologie, pour ceux qui veulent en savoir plus.